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Quand sort la Recluse de Fred Vargas

par Dominique Mallié

Si comme moi vous êtes fan des polars de Vargas, une inconditionnelle du commissaire Adamsberg, de toute l’équipe d’ailleurs en passant par Danglard, Retancourt… , et même du chat que personne ne s’avise de déranger quand il dort sur la photocopieuse du commissariat, qu’il faut porter pour lui faire manger sa pâtée ; inconditionnelle des intrigues à méandres, des légendes et des mythes qui à chaque fois nous emportent loin, très loin, vous ne manquerez pas ce dernier roman de mon auteur préféré de policiers : Quand sort la Recluse.

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La Recluse est une araignée qui vit cachée, d’où son nom, dans les petits coins du Sud Est de la France. Elle a pour particularité d’inoculer, par morsure, à ses victimes une dose de venin avant de les croquer. Elle ne s’attaque qu’aux insectes et s’il lui arrive de mordre un homme, ce sera uniquement pour se défendre. La morsure n’est pas mortelle, elle entraine une nécrose des tissus vite éradiquée par les antibiotiques aujourd’hui.

Et pourtant, voilà que les morts, mordus par cette petite araignée se succèdent. Il n’en faut pas plus pour que le commissaire Adamsberg soit piqué au vif. Que les bulles gazeuses apparaissent l’une après l’autre dans le cerveau de ce flic pas comme les autres qui procède plus par intuition qu’autre chose. Et les bulles l’amènent sur des chemins de Nîmes où un pensionnat recueillait il y a quelques cinquante  années les enfants abandonnés, maltraités :  » La Miséricorde ». Certains vont mal virer et se transformer en d’odieux gamins malfaisants, violeurs et tortionnaires à l’image de ce qu’ils auront vécu dans leur histoire personnelle.

La Recluse est aussi une femme qui, au Moyen-âge, s’enfermait dans une sorte de pigeonnier pendant des années, après avoir été le plus souvent violée, nourrie  au travers d’une petite grille par les habitants du village qui pensaient ainsi se protéger du mauvais sort. Ces recluses vivaient là le reste de leur vie, expiaient en quelque sorte leur « salissures », devenaient folles ou crevaient dans leur mètre carré d’immondices.

Comment tout cela se tricote pour faire un roman haletant et j’ai envie d’écrire « comme d’habitude », vous le saurez et je  suis bien certaine que, comme moi, vous  ne le lâcherez pas avant la dernière page.

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sylvie 21 mai 2017 - 9h12

Bonjour Dominique, oui, je l’ai lu également, et en effet tout est là comme vous le dites, quel régal ! comme vous, je ne l’ai pas lâché avant la fin … 🙂 bon dimanche

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