A l’heure où tous les Français rêvent de jardin, la marque leader de grillages et clôtures, Clotures-Grillages a demandé à l’IFOP une étude sur le rapport des Français à leur jardin.
En France, parmi les 69 % des gens qui possèdent un jardin, on trouve essentiellement les Français les plus âgés, en famille et habitant plutôt en milieu rural et hors Île-de-France.
Contrairement à ce que l’on imagine, ce désir de jardin n’est pas nouveau depuis la Covid. Seulement 7% de Français parmi les 38 % qui désirent un jardin le désirent depuis la pandémie.
Un jardin cloisonné, une caractéristique française
Alors que des pays comme les États-Unis ou le Canada ont rarement des jardins clôturés, la majorité des Français souhaitent une délimitation à leur jardin.
Deux raisons principales à ce choix français : une raison sécuritaire et limiter le vis à vis.
Avec une délimitation, les Français se sentent plus à l’abri des cambriolages mais également pensent que c’est mieux vis à vis de leur assurance. La deuxième est de limiter les les vis- vis et de préserver son intimité.
On peut considérer que symboliquement la clôture rassure.
Ce sont les clôtures et grillages qui sont les solution majoritairement choisies par les Français. Certains préfèrent construire un mur ou un muret et 3% ont opté pour le fil barbelé !
Les 65 ans, une génération plus sereine ?
Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les personnes les plus âgées les plus craintives au sujet des cambriolages.
Alors que 92% des 18-65 ans considèrent que limiter sa propriété permet d’éviter les intrusions, les plus de 65 ans ne sont que 84 % à penser cela.
Peut-être que les plus de 65 ans, habitant souvent depuis plus de 20 ans dans le même endroit, se sentent plus en sécurité ?
Le jardin lieu de partage
Si 96% des Français qui possèdent un jardin le délimite, leur jardin restent avant tout un lieu ouvert aux activités de partage. S’ils ne veulent pas un jardin ouvert aux intrusions visuelles ou physiques, ils souhaitent des jardins ouverts au partage.
Et parmi les activités de partage préférées, manger dans le jardin est celle qui arrive en tête, suivie par le farniente et l’organisation de fêtes.
Les 65 ans sont ceux pour qui le plaisir de prendre ses repas à l’extérieur est le plus important, les plus jeunes avec des enfants plébiscitent eux le barbecue.
Réalité Versus imaginaire
L’étude met aussi en avant une différence entre la réalité et l’imaginaire de ceux qui n’ont pas de jardin. Si 26 % des propriétaires de jardin aiment faire du jardinage en famille, ils ne sont que 10% parmi ceux qui n’en ont pas à imaginer cette activité.
À l’inverse, les « non propriétaires »de jardin fantasment plus sur la piscine que les propriétaires de jardin.
Le jardinage, une activité solitaire
Le jardinage en famille n’a pas le vent en poupe auprès des Français. Plus épicuriens, ils lui préfèrent des activités gourmandes (repas en famille, barbecue) ou de farniente. Le jardinage est plus une activité solitaire, un moment pour soi.
Le pouvoir apaisant des plantes
Les végétaux ont un pouvoir apaisant sur les Français. 2/3 d’entre eux en prend un grand soin et se sente même triste lors de la « perte » d’un de leurs compagnons vert. 82% de ceux qui ont un jardin se sentent apaisés lorsqu’ils sont entourés de plantes (contre 72% de ceux qui n’ont pas de jardin). Aujourd’hui, on constate d’ailleurs, que jardin ou pas, ces dernières prennent une place de plus en plus importante dans la vie des Français.
Le paradoxe des jeunes
Si 47 % des jeunes de moins de 35 ans veulent avoir des plantes originales (cactus, plantes carnivores, bonzaïs…) chez soi, l’idée de s’en occuper leur apparaît pour 36% d’entre eux comme une corvée.
Avec quel animateur être confiné dans votre jardin ?
A cette dernière question, sans surprise, les Français plébiscitent le chef Philippe Etchebest (qui fait l’unanimité même chez les plus jeunes) pour pouvoir manger des bons petits plats !
Enquête menée auprès d’un échantillon de 1004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et par catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 28 au 30 avril 2021.
