Une petite visite guidée, en plein été, avec Sandrine Catalan-Massé cela vous dirait ? L’auteur du livre à succès « Dépêche-toi, ta vie n’attend plus que toi ! » (Sorti aux éditions Eyrolles) nous guide dans sa ville d’adoption. Elle nous amène dans les rues de Montpellier sur les traces de son héroïne Stella. Et si on profitait de l’été pour descendre dans le sud ?
Une balade improvisée dans les rues piétonnes de Montpellier
Saviez-vous que le centre historique de Montpellier est la plus grande zone piétonne de France ? Il y est facile alors de laisser vagabonder notre esprit et de laisser nos pas nous guider où ils veulent dans les petites rues sinueuses et ombragées. Amusez-vous à pousser les lourdes portes des façades datant du 12ème siècle. Elles regorgent de petites merveilles. Il n’est pas rare de tomber sur un jardin suspendu, la cour d’un hôtel particulier ou encore un monumental escalier en pierre.
Une halte rue des sœurs noires
Située en plein cœur de l’Ecusson, cette rue jouxte une petite place agencée en dénivelé. Elle vous délivrera tout son charme si vous prenez le temps de vous assoir à l’une de ses terrasses à l’ombre des grands pins. Choisissez celle de chez Rosemarie (anciennement Sister’s Café), pour son mobilier vintage esprit « recyclerie » et sa cuisine méditerranéenne.
S’aventurer dans le quartier de Figuerolles
Situé un peu plus bas que l’Ecusson, le quartier de Figuerolles procure un véritable dépaysement. Accessible à pied depuis le centre-ville (10 minutes tout au plus), il mérite le détour. Il vous suffit de tracer tout droit en vous laissant porter par la pente des ruelles. Vous arrivez alors dans le quartier occupé par la population musulmane. Si vous voulez manger les meilleurs Makrouts de la ville c’est ici qu’il faut venir (Les délices du Languedoc, 2 rue du général Chanzy). Le quartier est aussi le temple des boutiques à épices, de narguilés, de tapis d’orient, et de meubles orientaux. J’adore le minuscule square du Père Bonnet à l’esprit bucolique avec son potager cultivé en zone urbaine.
Se rafraîchir dans les fontaines d’Antigone
C’est par le quartier d’Antigone qu’il aurait peut-être fallu commencer la visite de la ville. Mais il y a tellement de choses à voir ! Créer par Ricardo Bofill en 1978, ce quartier a surpris à l’époque par son architecture néoclassique en hommage à la Grèce Antique. Il est aujourd’hui pourtant un lieu emblématique de la ville aussi bien pour les touristes que les Montpelliérains. Personnellement j’apprécie la perspective qu’offre l’enfilade d’immeubles agencés par l’architecte catalan. Elle part du conseil régional jusqu’aux portes du centre commercial du Polygone, passage quasiment incontournable si l’on veut accéder au centre-ville plus pittoresque. On peut y découvrir plusieurs places dont celle du Nombre d’Or avec ces jeux d’eau insolites qui jaillissent du sol.
À Montpellier, on se donne rendez-vous Place Jean Jaurès
Point de rendez-vous des Montpelliérains, la place Jean Jaurès est située au cœur de la ville. On y trouve une multitude de cafés parmi lesquels, le café Joseph qui m’inspire énormément pour nourrir certains chapitres de mes romans. C’est branché, moderne et cosy à la fois. Assis sur les marches de la place, on peut alors tout décider. Poursuivre sa balade vers la Grand Rue pour faire un peu de shopping, descendre plutôt la rue de l’Aiguillerie pour rejoindre le quartier des beaux-arts ou encore partir découvrir la célèbre place de la Comédie avec son imposant théâtre et ses immeuble Haussmanniens.
Faire le plein aux Halles Castellane
On y trouve tout si l’on souhaite manger sain et frais : des produits de la mer directement pêchés en méditerrannée, des produits fermiers, des étals de fleurs, de fromages, et tout cela à échelle humaine à quelques pas seulement de la place de la Comédie. Attention, les Halles Castellane ferment dans quelques jours pour une grande rénovation !
Sandrine Catalan-Massé est auteur des romans Dépêche-toi, ta vie n’attend plus que toi !, éditions Eyrolles et de Rien n’est écrit, sorti chez Robert Laffont
Propos recueillis par Arielle Granat
Photos ©Christophe Catalan
1 commentaire
La description des ruelles Montpelliéraines est tout à fait exacte et on sent l’amour de l’auteur pour sa ville d’adoption ! Merci Sandrine