Aujourd’hui, il n’est pas rare que des films d’animation cartonnent au cinéma ou sur les plateformes de streaming telles que Netflix. On doit essentiellement ce succès aux personnages charismatiques du film ou pour le scénario. Rares sont encore les films d’animation qui se distinguent des autres par leur style graphique.
Petit tour d’horizon des styles d’animation les plus connus, mais également des films qui ont marqué l’industrie en se démarquant grâce une direction artistique particulière.
Les grands styles d’animation
Dans l’industrie des films d’animation, plusieurs styles se démarquent et se partagent le marché. Nous pouvons d’abord mentionner l’animation japonaise, qui a démocratisé l’esthétique manga aux graphismes uniques souvent caractérisés par des traits physiques exagérés (très longues jambes, larges yeux) et des expressions faciales exacerbées.
L’animation américaine est quant à elle l’apanage des studios d’animation américains Disney et Pixar, qui sont de vraies usines à films à succès, avec un style qui reprend celui adopté dès les années 30 par les cartoons.
Enfin, l’animation française tire parti de l’héritage de la bande dessinée franco-belge, comme c’est le cas pour les films Astérix, mais aussi de la diversité que lui confèrent les 120 studios d’animation français, à l’origine de titres comme Le Roi et l’Oiseau (1980) ou J’ai perdu mon corps (2019).
Ce n’est donc pas étonnant que les jeux gratuits sur PC s’inspirent de l’un de ces grands styles d’animation pour créer des univers toujours plus fantastiques.
Adopter un style particulier pour être reconnu
Malgré la prédominance de ces styles d’animation, certains films décident de prendre un contre-pied total en assumant un style visuellement différent, souvent soutenu par une technique d’animation particulière.
Par exemple, les films en stop motion sont de plus en plus nombreux et séduisent tout aussi bien les spectateurs à travers le monde. Cette technique d’animation image par image a notamment permis à des films tels que L’étrange Noël de Monsieur Jack ou la saga des Wallace et Gromit de voir le jour.
En 2006, le film Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou s’est vu remettre à la fois l’Annie Awards du meilleur film d’animation et l’Oscar du meilleur film d’animation, deux distinctions souvent décernées à des longs-métrages d’animation Disney.
D’autres films d’animation se distinguent par une patte graphique exceptionnelle, et notamment les chefs-d’œuvre du réalisateur japonais Satoshi Kon, à l’origine notamment de Paprika en 2006. Dans ses films, le réel se mêle à la fiction, que ce soit en termes de scénario, mais également de style graphique.
En effet, il était le maître du dessin à la main, tant et si bien qu’il faisait vivre ses personnages caricaturaux dans des décors qui frisent le réalisme du cinéma à prise de vues réelles. On dit même que le travail de Satoshi Kon a inspiré le film Inception de Christopher Nolan, tant les thématiques et certaines scènes se ressemblent.
Au-delà du simple film d’animation
Le cinéma d’animation brise les frontières avec le dessin animé et est à l’origine de productions techniquement époustouflantes dont l’histoire peut être plus mature. Il y a de la place pour tous dans le monde des films d’animation : les films au style traditionnel comme les dessins animés japonais ou les long-métrages Disney, tout comme les films indépendants au style graphique divergent.
