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Rencontre avec Valérie Orsoni, la coach qui veut (re)donner confiance aux femmes

par Arielle Granat

Valérie Orsoni est une entrepreneuse, coach sportive, aventurière, pleine d’énergie et de vitalité. Une femme pionnière dans son domaine avec le lancement ll y a plus de 20 ans, du premier coaching minceur et forme en ligne avec sa méthode LeBootCamp. Une méthode alliant, nutrition, diététique, fitness, psychologie et gestion des écarts. Installée en Californie, Valérie est vite devenue la coach de nombreuses stars américaines. Elle est également l’auteur de nombreux livres sur sa méthode.
Un femme qui n’a peur de rien, qui pense que tout est possible et le prouve en gravissant (au sens propre ) des sommets !

A l’occasion de son dernier livre, Strong(h)er, découvrir comment révéler ta force, un livre qui parle de confiance en soi, j’ai voulu la rencontrer pour un portrait de Boomeuse.

Valérie, parlez-nous de votre nouveau livre, Strong(her) qui parle de confiance en soi ?

Valérie Orsoni : Il s’agit de mon 55ème ouvrage et c’est important parce que le chiffre 55 c’est le renouveau, la force. Dans le titre du livre, il y a her. C’est  un jeu de mots avec Stronger, (plus forte), et le H de la femme. Avec ce livre, je m’adresse essentiellement aux femmes, car je trouvais qu’il n’y avait quasiment aucun livre de vrai développement personnel, pour les femmes.  Les livres qui existent sont souvent écrit par et pour des hommes. Il y a eu quelques livres pour les femmes comme L’art subtil de s’en foutre, mais ce n’est pas vraiment du développement personnel.
Avec ce livre, je voulais que les femmes (re)découvrent qu’elles sont beaucoup plus fortes qu’elles ne le pensent.

Au fil des des siècles, en tant que femmes nous avons été écrasées par une culture pro-masculine.
Dans le livre, on découvre pas mal de faits historiques sur la place des femmes, notamment au Moyen-Âge. On parle toujours des chevaliers et de la pauvre femme en détresse qui attend chez elle avec son petit bonnet pointu, mais à l’époque, il y avait aussi des chevaleresses.  Mais cela, on ne l’a appris que récemment lorsque des écrits sur les tournois de chevaleresses et sur les femmes du Moyen-Âge, ont été découverts dans une abbaye.

Mon idée, avec ce livre, est de montrer que les femmes sont plus fortes qu’elles ne le pensent. Il ne s’agit pas forcément de force physique mais de force mentale, spirituelle, religieuse, familiale, professionnelle. Et de dire que l’on peut toujours se réinventer.

Mon idée, avec ce livre, est de montrer que les femmes sont plus fortes qu’elles ne le pensent

Il y a quelques temps, j’étais sur un plateau télé et j’expliquais comment on pouvait faire du sport sur une chaise. L’un des chroniqueurs m’a alors dit oui mais les gens vont se moquer de nous ! Mais qu’est-ce qu’on en a à faire ?  C’est ça aussi la force, c’est de se foutre royalement du regard du passant qui passe. C’est d’être égocentré, pas dans le sens égoïste, mais dans le sens je pense à moi, je fais mon sport, et si tu te moques de moi c’est ton problème.

 

Quel est le message de votre livre ?

Avec ce livre, je veux  aider les femmes à ouvrir leur cercle de force, sortir du cercle vicieux,  je n’y arrive pas, pour moi c’est foutu, je suis trop vieille, j’ai 50 ans…. et dire 50 ans ! c’est le début, je peux tout faire : si j’ai perdu mon job, j’en trouve un nouveau, si je n’en trouve pas, j’en crée un. Il y a tellement de solutions.

Ce livre s’adresse à toutes les femmes qui ont envie de faire autre chose et qui ont envie d’avoir envie. On a toute une force en nous qui nous permet de vraiment réaliser l’être qu’on est vraiment censé être.

J’entends souvent en France, (contrairement aux Etats-Unis) des femmes me dire, vous savez, à mon âge, si j’avais dû faire quelque chose, je l’aurais déjà fait.  Mais c’est faux !  Il n’y a pas d’âge pour se réinventer, pas d’âge pour recommencer, redémarrer, se relancer….

Dans votre livre, vous expliquez que les femmes sont plus fortes qu’elles ne le croient. Dans quel domaine particulièrement pensez-vous que les femmes doivent prendre confiance en elles ?

Valérie Orsoni : Honnêtement, dans tous les domaines. On a tendance à s’autodétruire, je pense que cela vient de millénaires d’éducation où l’on nous apprend à se contenter de ce que l’on a. Moi, je ne veux pas que les gens se contentent.
On n’a qu’une seule vie, je ne crois pas à la réincarnation, et j’ai envie que la vie de maintenant soit belle.

L’idée, c’est regarder chaque matin à son réveil ce que l’on a fait la veille et se dire je suis fière de ce que j’ai fait.

Si on est en mode automatique, je me lève, je vais faire mon job, je reviens, je me couche, je paye mes dettes, mes crédits, mes machins et je me couche, c’est bien triste.

Il faut prendre le temps de prendre du recul. On me répond souvent je n’aii pas le temps. Mais combien de temps les gens passent à regarder une série télévisée, ou sur les réseaux sociaux !

valérie orsoni

Et pour les femmes qui ne sont pas, entre guillemets, naturellement fortes, vous pensez vraiment que cela s’acquiert ?

Il n’y a personne qui est naturellement fort ou pas fort, tout le monde est fort à la naissance. C’est l’éducation qui souvent nous écrase. Il n’y a qu’à voir la façon dont certains parents parlent à leurs enfants, ils sont en train de détruire la force de leur enfant.

Néanmoins, la force ne meurt jamais. C’est comme une petite peau de chagrin, elle peut se réduire, mais elle peut aussi grandir. Je n’aime pas quand les gens disent,  Ah, mais moi je ne suis pas forte comme toi, je n’y arriverai pas. On a toute cette force, simplement, on l’étouffe. Donc il faut la retrouver.

En fait, vous parlez  plus des qualités à développer que des forces  ?

Oui, j’appelle ça une force avec un F majuscule, mais effectivement il s’agit plus de qualités et de changer les mentalités. Quand je m’entraîne dans la rue à San Francisco à tirer un pneu, les femmes qui s’arrêtent dans la rue me disent  Oh là là, génial, tu assures ma girl, tu assures.

Alors que les Françaises me disent Oh, mais t’as pas honte ? Que vont penser les gens ? La force c’est d’arriver à s’affranchir de ça aussi. Ça ne demande pas d’être forte mentalement, mais ça demande d’ignorer le regard des autres.

Quel conseil simple pourriez vous donner aux femmes de 50 ans pour se sentir mieux au quotidien ?

Moi, j’aime bien avant de me coucher, faire ce que j’appelle la liste de la force. On ne se couche pas sans avoir fait une liste gauche-droite avec à gauche tout ce qui s’est bien passé et à droite, ce qui s’est mal passé. Souvent, on se rend compte que juste un tout petit grain de sable dans sa journée, occulte le reste.
Quand on regarde cette liste, on voit qu’il y a toujours une petite chose positive.

Je vais même plus loin, je prends un gros crayon noir, et j’écrase tout ce qui n’était pas bien. Comme ça, en m’endormant, je ne garde que le positif. Cette méthode Coué paraît simple, mais cela permet de formater le cerveau et de s’endormir avec quelque chose de positif.

Vous avez gravi, au sens propre, des montagnes. Comment on y arrive ?

J’ai commencé à faire de la montagne il y a 7 ans. Moi j’ai le vertige, et un jour j’ai décidé de le combattre. Au lieu de me dire je suis soumise à cette sensation atroce que j’obtiens dès que je me mets sur une chaise, je vais le combattre en faisant de la grimpe, de la montagne. C’était très dur ! Quand on me dit Ah non mais moi je ne peux pas, je réponds que moi j’avais le plus gros vertige de la planète.

Je refuse l’idée qu’à cause du vertige je ne puisse pas faire de  montagne. Donc je suis partie en faire, alors qu’avec mes poumons fragiles je n’aurais pas du. Mais je voulais le faire et y arriver, c’est ça aussi la force pour moi. C’est refuser ce qu’on vous dit, ce qui vous empêche d’avancer.
Deux mois après avoir commencé, je suis partie faire un 5600 mètres sans expérience en Russie et depuis je ne ms suis plus jamais arrêtée.

Et maintenant c’est une vrai addiction.

Valérie Orsoni

Vous êtes une grande sportive, quels conseils donneriez aux femmes de 50 ans qui veulent se (re)mettre au sport ?

Quand j’entends l’OMS qui dit de bouger  je ne fais pas la distinction entre bouger et faire du sport) 2h30 par semaine, cela me fait bondir. Non, il faut bouger 1heure par jour minimum.

Marcher est bon pour tout, mais ce n’est pas suffisant pour renforcer sa masse musculaire. Quand on vieillit il faut tenir son squelette, son dos ses organes. Il faut au moins 3 heures de musculation par semaine ( 20 minutes par jour) pour garder un bon squelette.

Sur mon programme BOOTCAMP, je fais des programmes ventre plat en 5 minutes par jour. A la fin de la semaine cela fait 35 minutes et cela suffit . Il vaut mieux faire 5 minutes quotidien d’abdo fessier qu’un heure par semaine. J’ai des programmes de 5 minutes (ventre, fesses bombées, abdo fessier de 5, 8 ou 20 minutes).

On se rend compte que l’on peut commencer doucement maisi que très vite, on a envie de plus et on arrive vite à une heure quotidienne.
Les programmes sont tous différents pour ne pas s’ennuyer. On choisit son programme d’abonnement en fonction des ses envies. Une fois le programme acheté, on y a droit à vie.
Les programmes coûtent entre 15 et 39 €.

Valérie offre aux lectrices des Boomeuses 25 % de réduction pour profiter de tous les programmes en ligne.
Il s’agit du code :  BOOMEUSES25 à utiliser sur la boutique en ligne  https://www.lebootcamp.com/fr/boutique

 

Découvre comment révéler ta force, STRONG(H)ER
Valérie Orsoni
Editions Hugo, 16,95 €

 

 

Arielle Granat

 

 

 

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