mes adresses niçoises

Mes bonnes adresses niçoises… pour manger autre chose que des pans-bagnats !

par Cathie Fidler

Celles d’entre vous qui ne sont pas venues à Nice depuis quelques années ont intérêt à bien s’accrocher pour ne pas tomber à la renverse, face à tant de surprises (agréables) et de beautés diverses…

La ville a été métamorphosée, grâce à une importante végétalisation de nombreuses artères, à la création d’une coulée verdoyante et d’un miroir d’eau, qui apportent fraicheur et ombre, là où il n’y avait que poussière et gaz d’échappement.

Mais ce n’est pas tout. Malgré la crise ambiante, nous avons envie de nous faire plaisir, et pour cela les bonnes adresses niçoises ne manquent pas. En voici quelques-unes, très gourmandes, et surtout testées maintes fois par une vraie niçoise !

Mes bonnes adresses niçoises

Un petit café matinal dans la vieille ville, pour bien commencer la journée, peut-être ? Ailleurs qu’à MAMA MIA, sur le Cours Saleya, qui est aussi une très bonne adresse dans le genre ? Filez vers l’est jusqu’au bout du Cours, tournez à gauche dans la rue de l’Ancien Sénat, et vous tomberez sur une toute petite place adorable, totalement authentique, où se trouve une jolie boutique de jouets en bois, mais surtout, au numéro 5 de la Place, GRANNY’S, un ravissant petit café, équipée de tables et de chaises jaunes, où se retrouvent volontiers le matin des habitués niçois pour y jouer à la belote contrée. Leur conversation vaut qu’on tende l’oreille, c’est un régal gratuit ! À noter : c’est également une crêperie, et les boissons y sont plus abordables que sur le Cours. grann'y adresses niçoises

Dans le Vieux Nice, notons l’ouverture récente, tout près du Palais de Justice, d’un délicieux restaurant dont le nom, T55 surprend de prime abord. Il s’agit en fait de la variété de farine (bio) utilisée par le chef italien Daniele Lamboglia pour confectionner une pâte à pizza très particulière, dénuée de toute levure industrielle. À tester ! Mais aussi – pas tous en même temps quand même ! – les autres plats et desserts de la carte, très imaginatifs, servis dans un cadre sobre, calme et confortable, juste comme on les aime ! On y note aussi, et cela vaut la peine de le souligner, un service exceptionnel de gentillesse.

Le créateur de cet endroit est Armand Crespo, qui a déjà à son actif au moins six autres adresses, toutes aussi gourmandes les unes que les autres : Le Bistrot d’Antoine, Le Comptoir du Marché, Le Bar des Oiseaux, Peixes, La Cave du Cours et le Bar de la Dégustation, toutes situées alentour, dans le Vieux Nice.
Vous noterez déjà le vert (anglais) fabuleux de sa façade, qui vous donnera le ton naturel de l’endroit ! 1 rue de la Préfecture. Tel. 09 73 60 49 82.  (Fermé le dimanche et le lundi).

nice

Place Garibaldi, un grand classique italien, SENTIMI, sert de belles pizzas (bio, là aussi), de copieuses salades et autres plats transalpins. Les plus : sa grande terrasse ombragée, donnant sur la place ; le service impeccable et souriant et, à l’intérieur, une magnifique salle où trône un immense olivier. Une adresse sûre, facile, familiale, et abordable en toutes saisons.

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Le long du Quai des États-Unis, face à la mer, vous aimerez sûrement grignoter des mets méditerranéens, type tapas ou mezze, chez BABEL BABEL (2 Place Jacques Chirac). Petit, mais très sympa et décontracté !

babel, nice

YAFO, est une adresse qui vaut un détour vers l’intérieur de la ville, mais elle n’est ouverte que dans la journée. C’est un restaurant israélien, qui sert donc des mets plutôt orientaux, absolument délicieux, dans un décor hyper branché, et une atmosphère joyeuse. Le caviar d’aubergines et le chou-fleur grillé sont à tomber à la renverse, croyez-en une spécialiste en la matière. Parfait pour une petite pause gourmande à toute heure de la journée, tout près de la (ravissante) place fleurie qui se trouve à côté de la Bibliothèque Romain Gary et face à l’arrêt de tram Durandy. 17 rue Pastorelli,

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Si vous avez une petite envie de sushis ou d’autres plats japonais, je vous recommande un endroit très sympathique et hyper clean : QIWI SUSHI, 13 rue Massenet. Service gentil et rapide (en terrasse ou à l’intérieur), prix très raisonnables, avec une possibilité de « take away ».

(À ce propos, notez l’existence à Nice de la plateforme de livraison « DELICITY », à peine plus chère que son concurrent plus connu, mais dont les livreurs sont mieux rémunérés – ou peut-être moins exploités !)

Côté dessert, ou goûter, n’oublions pas les glaces et sorbets, par temps de canicule : FENOCCHIO est une adresse incontournable, ou plus exactement deux adresses, puisqu’il y a au moins deux lieux dans le Vieux Nice d’où emporter ces merveilles réfrigérées (celles à emporter vous sont vendues dans un emballage isotherme qui tient une heure). Je vous recommande vivement de goûter leur fameux « COMTÉ DE NICE », un sorbet (addictif) mandarine, glace Grand-Marnier, meringue, chantilly, mandarines confites et pignons. Une vraie tuerie ! Mais les autres parfums sont tout aussi envoûtants.
2 place Rossetti & 6 rue de la Poissonnerie

Dans un registre plus raffiné, allez découvrir le glacier-pâtissier NÉRON,  où le chef-pâtissier Louis Dubois concocte des glaces artisanales exceptionnelles, sans aucun colorant ni additif, mais à déguster in situ de préférence. Admirez au passage la jolie rénovation de cette petite place, où se trouvent à présent l’une de salles du Théâtre de Nice et, le matin, de fameux stands de poissons… 15 Place Saint-François.

castel plage, nice Pour celles qui aiment passer des heures à la plage, une seule d’entre elles, CASTEL PLAGE, offre une restauration exceptionnelle. On y trouvera calme et volupté, mais aussi une table remarquable au plan de la qualité et du service. Les poissons grillés, les viandes, tout comme les salades (et les desserts !) méritent que l’on envisage d’y réserver une table pour une soirée très romantique au bord de l’eau… 8 Quai des Etats-Unis,

Voilà, vous savez (presque) tout, et surtout où vous restaurer, après avoir marché dans les rues arborées et fleuries de la 5ème ville de France (eh oui, quand même !). Il ne me reste donc plus qu’à vous dire « Bienvenue à Nissa la Bella ! ».

Cathie Fidler

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