Il y a une chose dont on ne parle pas dans les magazines et contre laquelle ma mère ne m’a pas prévenue, c’est le pubis qui devient blanc, les poils, je veux dire et là on fait quoi ?
On se teint les cheveux ou pas, d’accord, là on a l’habitude, on y a réfléchi et surtout ça fait un moment qu’on a soit renoncé, soit qu’on fait nos couleurs. Mais le pubis, c’est comme dans la chanson de Barbara « ça ne prévient pas, ça arrive » et là c’est le grand chambardement. Autant pour les cheveux, on est préparées, mais pour la toison pas du tout, alors levons ce tabou!
Déjà, on peut les arracher, oui, le mot est pas top et vaut si le troupeau est clairsemé, mais imaginons qu’il arrive en nombre, en touffe pour dire juste, que fait-on ?
On arrache la touffe ? On se met aux teintures ? A l’épilation pré-pubère ? Ou à l’épilation genre moustache d’Hitler ? Au post-it en adoptant le petit format ? Et si on se faisait un grain de folie pubien, une toison fluo, un truc fun ?On continue à donner dans la géométrie ? Et pourquoi pas un rond au lieu du sempiternel triangle ou un triangle dans l’autre sens, pointe en haut je veux dire, comme les panneaux « danger » du code de la route ? Une curiosité, un geste artistique, une performance peut être !
Une fois que j’ai compris que si j’avais des poils blancs c’est pas que j’étais en train de moisir (oui, ça existe pour les aisselles), j’ai pris les choses mieux, en fait. Mais il me reste quelques interrogations.
Bon je vais où là avec ce sujet ? Bref, perso, je trouve que c’est joli ce triangle qui blanchit lentement, que ça fait un poil mystérieux et que ça va avec le corps qui va avec et que tout ça s’appelle « harmonie » et que la bienveillance et l’auto-dérision sont souvent salvatrices.
[infobox bg= »redlight » color= »black » opacity= »on » subtitle= » Dominique Mallié, blogueuse nous livre chaque mercredi sa vision de cinquantenaire sur des sujets qui la touchent, l’émeuvent ou la font s’interroger sous la forme de chroniques au ton décapant. Elle tenait le blog «chic, j’ai cinquante ans » sur l’Express Styles avant de rejoindre Les Boomeuses. Prof de lettres, elle organise régulièrement des lectures de textes qu’elle écrit dans sa ville d’ Avignon. Passionnée d’art, elle court les expositions et nous fera également partager quelques-uns de ses coups de coeur pour les artistes. »][/infobox]
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5 commentaires
La bienveillance est certainement un atout, elle nous aide à nous aimer et à nous accepter – mais l’humour donne un peu de légèreté à ce sujet…
Merci ! oui, l’humour et l’autodérision nous sauvent !
Ahahah – effectivement moi non plus on ne m’a pas prévenue et pourtant j’ai commencé à avoir des cheveux blancs vers 22/23 ans (maudite génétique) ! perso j’épile et je coupe court ce qui reste et ca va pour l’instant c’est chatain ! je sais qu’il existe des teintures spéciales mais je n’ai pas encore « sauté » le pas ! je garde toujours en mémoire cet épisode de Sex and the City dans lequel Samantha découvrant son premier poil blanc se fait une teinte.. Ses copines l’appellent après Bozo la Touffe car elle avait les poils rouges/orange.
Bozo la touffe , bon c’est pas très flatteur, mais bien imagé !
Moi, j’épile tout. Mais j’avais commencé vers mes 25 ans.