Dar Oomi ou La Maison de ma Mère… Tout un programme pour une maison d’hôtes hors du commun qui vient d’ouvrir ses portes sur l’île tunisienne de Djerba avec un sens inné de la perfection pour une parenthèse d’insouciance. Un secret de voyage à partager à 2h45 de Paris.
Une maman partie trop tôt et deux sœurs et un frère (Myriam, Sophie et Hichem Maatoug) pour lui rendre hommage. A eux trois ils ont créé un lieu de vie à sa mémoire, un domaine protecteur et de partage qui mêle étonnamment luxe et simplicité absolue. Pendant huit ans, la grande prêtresse des lieux, Myriam, a chiné des antiquités à travers le monde pour offrir ce cadre d’exception où beauté et générosité se rendent complices pour nous accueillir.
Pour vous et moi qui pouvons y séjourner, c’est une bulle de rêverie et de bienveillance, une halte réparatrice. Pour cette fratrie éparpillée à travers le monde, un lieu racine où les souvenirs affluent lors des retrouvailles.
A Dar Oomi, il y a ce qu’on peut admirer de ses yeux : le confort incontestable, le souci minutieux des choix esthétiques, le charme ensoleillé du cadre de vie. Il y a aussi l’invisible paix qui plane de façon presque palpable sur tout le site fait de huit résidences individuelles. Chacune d’elles porte le nom d’une femme remarquable (Didon, Simone de Beauvoir, Olympe de Gouges, Rosa Parks, Hypotie d’Alexandrie, une femme samouraï japonaise et une icône de la liberté en Inde).
Dar Oomi se situe à Zarzis, reliée à Djerba par l’ancienne chaussée romaine. Le charme de l’île opère sous le soleil omniprésent qui fertilise oliviers et dattiers par milliers et fait scintiller les vagues de la Méditerranée. Mais dès l’entrée dans l’enceinte de la maison d’hôtes, on ressent le privilège d’un univers privé, presque secret qui vous enveloppe d’emblée et inexplicablement dans une bulle de sérénité et d’harmonie, presque de protection.
Chaque résidence individuelle de cette maison d’hôtes est une découverte où le moindre détail a été soigneusement pensé. Les meilleures pièces de mobilier contemporain, les antiquités les plus raffinées y coexistent. Chacune des suites, certaines pour deux, d’autres pour quatre personnes et plus (les plus petites font 150 m2) dispose d’une piscine privée et d’un toit terrasse aménagé où le regard se perd à la nuit tombée pour s’émerveiller des myriades d’étoiles qui semblent à portée de main. Une fois poussées les admirables portes en bois sculpté, on découvre même des cheminées pour réchauffer les soirées fraîches. De quoi se lover dans un fauteuil avec l’un des nombreux livres qui, dans chaque résidence, sont dédiés à l’histoire de la femme de lumière dont la résidence porte le nom. Et chacun des espaces bénéficie d’un parfum d’ambiance qui lui est propre, signé Fragonard ou Acqua di Parma. L’ensemble des hébergements ainsi que la villa Balkis de 835 m2 en cours d’achèvement peuvent être privatisées pour des fêtes de famille ou des mariages.
Dans l’esprit de Myriam et de Sophie, tout doit être rendu possible pour le confort et la parenthèse d’insouciance des hôtes. Sur place, chaleureuse, calme et attentive, Myriam veille en discontinu sur le confort de chacun. Avec, pourrait-on dire, la patience d’une mère. On peut ainsi prendre son petit-déjeuner (très copieux) à n’importe quelle heure et les repas éventuels –une goûteuse cuisine tunisienne entièrement réalisée sur place- peuvent être servis où vous le souhaitez : dans votre résidence, à la table d’hôte ou à la plage sur demande. Petit-déjeuner et goûter sont inclus dans les prix de location.
Un autre secret : l’immense plage de sable clair de Hassi Djerbi toute proche à 2 km de là. C’est une plage sauvage desservie par la navette de Dar Oomi que l’on rejoint en traversant un lac salé asséché et des dunes. Myriam y organise volontiers un pique-nique chic entre deux baignades ou deux siestes sur les chaises longues installées de façon éphémère pour ses hôtes.
A voir autour de Dar Oomi
Dar Oomi est une destination en soi qui donne peu envie d’en bouger mais si vous voulez laisser place à quelques belles découvertes alentour, voici les principales :
- Houmt Souk bien sûr, la capitale de Djerba, qui offre depuis quelques années un visage nettement plus branché avec ses anciens caravansérails transformés en coquets restaurants (notamment le café-restaurant et galerie d’art Le Fondouk), ses places arborées au milieu du souk qui offrent leur ombre aux tables de cafés. Un heureux mélange d’ancien et de branché. Les boutiques proposent des vêtements du pays dont certains agrémentés à la mode européenne. Entrez dans les bijouteries du souk ; vous pouvez y acquérir à prix très raisonnable des bijoux en or ou en argent dont ceux très fins en filigrane, spécialité de Djerba. Et si vous appréciez les antiquités en tout genre, ne manquez pas, dans le souk d’entrer dans la caverne d’Ali Baba nommée Ben Ghorbal (au 14 rue de Bizerte). C’est une véritable mine de trésors.
- La Ghriba, très ancienne synagogue d’une des dernières communautés juives vivantes du monde arabe. Elle abriterait, selon la légende, des restes qui auraient été rapportés par les exilés de Jérusalem lors de la destruction du temple du roi Salomon en -586. Elle est, chaque année, l’épicentre d’un grand pèlerinage de Juifs maghrébins et particulièrement tunisiens venant du monde entier, auxquels de mêlent également des citoyens musulmans. Le pèlerinage est particulièrement attaché au désir de fertilité des femmes qui y participent et donne lieu, chaque année, en mai, à des festivités marquant l’un des temps forts de l’île de Djerba.
- Des artistes de talent ont créé, ici depuis 2014, une manifestation permanente nommée Djerbahood. C’est une galerie d’art à ciel ouvert où les peintures murales sont encadrées par les vives couleurs des bougainvilliers et les rues animées du parfum enivrant des jasmins qui ornent les façades de maisons. On y trouve aussi nombre de très belles boutiques d’artisanat et de sympathiques cafés. Tout près de là, un autre but de visite est le village de potiers de Guellala.
Dar Oomi en pratique
- De nombreux vols directs partent de France et particulièrement de Paris vers Djerba. Comptez entre 2h30 et 3h de vol
- La maison d’hôtes Dar Oomi est représentée en exclusivité pour la France par la bien nommée agence « Secrets de Voyages » qui est à l’écoute de toutes vos demandes avant le départ et assure le suivi jusqu’à votre retour.
- Les tarifs pour un séjour à Dar Oomi : selon la taille de votre résidence, ils vont de 400 € par nuit à 850 pour la villa de 835m2 € en basse saison et de 550 € à 1450 € (petit-déjeuner inclus) en haute saison (soit d’avril à octobre).
- OFFRE SPECIALE DE LANCEMENT : jusqu’au 30 mars 2023 séjournez 4 nuits, n’en payez que 3
- La privatisation complète des résidences est également possible.
Evelyne Dreyfus
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