Quatre amis d’enfance se retrouvent à l’enterrement du cinquième de la bande, disparu subitement à l’âge de 50 ans, et époux de l’unique femme de ce petit groupe inséparable.
Voilà le canevas, plutôt classique du « temps qui reste » la nouvelle pièce de Philippe Lellouche, qui retrouve ici ses partenaires de prédilection depuis 15 ans, avec une nouvelle venue en la personne de Noémie Elbaz, dans une mise en scène alerte de Nicolas Briançon.
Un sujet qui parlera à toutes les boomeuses et boomeurs, les personnages assumant plus ou moins bien leur cinquantaine, avec leurs espérances passées, leurs rêves parfois accomplis, parfois déçus, et leurs envies de vivre toujours aussi intenses malgré « le temps qui reste ».
Mais avec Philippe Lellouche ne vous attendez pas à un pensum laborieux, la mécanique du rire prime dans l’écriture, même si le propos ne manque pas de sens et rebondit sur des sujets de société. On rit, énormément, entre des répliques ciselées pour ses compagnons de scène qu’il connaît si bien, et des situations burlesques parfois attendues mais tellement efficaces. Une mention spéciale à Christian Vadim, absolument hilarant en personnage lunaire façon Laurel.
Le temps qui reste, une pièce à partager entre amis, assurément !
Le temps qui reste de et avec Philippe Lellouche.
Avec Noémie Elbaz, David Brécourt et Christian Vadim
Mise en scène, Nicolas Briançon
Théâtre de la Madeleine
9 Rue de Surène, 75008 Paris
A 21 heures
En tournée à partir de janvier 2018
« Le temps qui reste » : 4 potes et un enterrement
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A.Granat
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