Attablée à une terrasse de café, vous avez bien ri en voyant ce petit couple de trentenaires assis à côté de vous se disputer. Elle, feuilletant un magazine people, lui louchant sur les courbes affolantes d’une starlette de télé-réalité. Ah les sex-symbols… elles peuplent les nuits de nos hommes et comme le dit la chanson « les draps s’en souviennent ». L’avantage, c’est que les idoles féminines des quinquas sont aujourd’hui inoffensives. Il faut dire qu’elles sont soit…
Comme Meg Ryan. Des yeux rieurs, une coupe mi-longue courte à croquer, Meg Ryan est la première Girl next door du cinéma. Elle a fait chavirer les têtes, les cœurs et plus bas. Bon, faut dire qu’en simulant – magistralement – un orgasme en plein restaurant devant un Billy Crystal interdit, elle a fait fort, Meg. Avec la chirurgie esthétique aussi, elle a fait très fort. Aujourd’hui méconnaissable, Meg Ryan est aussi inoffensive que Kim Kardashian en pension chez les eunuques. Autre exemple : Jennifer Grey
Comme Clio Goldsmith. Complètement disparue des radars depuis la fin des années 80, celle qui s’est surtout illustrée dans des rôles de femme fatale ou de prostituée (non, non, ce n’est pas pareil), celle qui se déhanchait lascivement sur la piste de danse de Castel dans « Le Grand Pardon » se consacre aujourd’hui à la peinture. De son sex-appeal, il ne reste que des photos suggestives disponibles sur Google Images. Autre exemple : Carré Otis
Comme Sylvia Kristel. Elle a tourné pour Chabrol, Mocky et Vadim, mais on s’en fout. Pour la postérité elle restera « Emmanuelle ». Icône des années 70, elle a accompagné les premiers émois des quinquas et plus d’aujourd’hui. Ils ne peuvent pas poser leurs regards sur une chaise en osier sans ressentir une légère émotion. Décédée en 2009 d’un AVC, Sylvia Kristel emporte avec elle une certaine idée du film érotique, où la femme n’était pas seulement un objet sexuel. Autre exemple : Joëlle, chanteuse de « Il était une fois »
Comme Anémone. Car oui, Anémone ce n’est pas seulement Thérèse dans « Le Père Noël est une ordure ». Un franc-parler, une plastique irréprochable, des succès populaires et quelques scènes de nu, ont fini d’installer l’actrice comme l’une des bombasses du cinéma français des années 80. Celle qui proposait à Michel Blanc un plan à 4 dans « Viens chez moi, j’habite chez une copine » en 1981, s’est illustrée dans l’adaptation ciné des… Bidochon. Autre exemple : Brigitte Bardot Virginie Guedj-Bellaiche
4 commentaires
En même temps elles nous évitent d’écouter les sirènes de la chirurgie esthétique … même si c’est bien triste de voir ces visages ainsi abimés …
C’est une contre-publicité de la chirurgie esthétique – il y a aussi des réussites, mais on mésure le degré du risque !
C’est sûr, mais il s’agit aussi d’une chronique d’humour…
On s’en sort bien !